du 9 au 15 avril 2018

JEUDI 12 AVRIL                         18h30                                                 ZE  Conférence-débat

 

Salle de la Décapole - Place de la réunion - Mulhouse  

 

« Les conditions d’une solidarité repensée »

 

 

Odile FOURNIER, sociologue

 

Organisée par la Société d’histoire et de géographie de Mulhouse dans le cadre du cycle « Pauvres et pauvretés à Mulhouse »

Entrée libre

La conférence :  nous vivons un paradoxe : la France est un pays riche et pourtant la pauvreté gagne du terrain et les inégalités de revenus s’accroissent. Les différentes formes de pauvreté restent un phénomène complexe et difficile à appréhender. De plus aujourd’hui, beaucoup d’idées reçues rendent les personnes pauvres responsables de leur pauvreté et remettent en cause des formes d’aide : la protection sociale, qui joue un rôle central de stabilisateur et de régulateur, est aujourd’hui fortement interrogée.

Pourtant, la solidarité se fonde sur l’idée d’interdépendance de tous les hommes dans une société : c’est l’engagement juridique de la société envers les plus faibles.

 

Dès lors plusieurs enjeux sont posés : mieux connaître les formes de pauvreté en région mulhousienne, évaluer les réponses mises en œuvre, et poser les conditions politiques d’une solidarité repensée.

 

 

 

 

 

VENDREDI 13 AVRIL                              8h45 – 16h30                          FORUM CITOYENNETE ACTIVE

 

ISSM,  4 rue Schlumberger - Mulhouse

FORUM CITOYENNETE ACTIVE

            

 

L’objectif général de cette journée, est de proposer, des temps d’échanges autour de la thématique de la citoyenneté active afin de fédérer les participants et de poursuivre leur action, dans la mise en œuvre de projets concrets.

L’originalité de ce temps d’échanges réside dans le fait qu’il interpelle les participants d’horizons divers et ayant une ou des expériences de citoyens actifs, différentes ou similaires.

Concernant le premier objectif. Il s’agit de partager des expériences, afin d’enrichir les débats sur l’implication du citoyen-acteur, au niveau individuel, local, national et mondiale.

Il sera question, pour le second objectif, de collecter des éléments d’informations pour la mise en œuvre de projets concrets de citoyenneté active.

A l’issue de la journée, les personnes intéressées pourront poursuivre ce travail en participant à des groupes de paroles. Ils pourront se réunir, dans les locaux de la MCM (Maison de la Citoyenneté Mondiale-20 Rue Paul Schutzenberger à Mulhouse) et s’inscrire dans des actions citoyennes concrètes.

 

PROGRAMME DE LA JOURNEE :

08H45 Ouverture de la journée

09H15-10H15 Tables Rondes

10H15-10H45 Pause

10H45-12H00 Tables Rondes

12h00 Pause déjeuner libre

13H30-16H30 Réunion plénière avec restitution, mise en commun et conclusion

Tout au long de la journée, des stands vous accueilleront afin de découvrir des associations engagées dans la citoyenneté active.

 

Intervenants de la journée :

·       Mme Ancel Geneviève (co-fondatrice de dialogues en humanité)

·       Mme Lepivert Hélène (Citoyenne active, réseau Citoyen du Monde en République Démocratique du Congo)

·       M Eichholtzer François (Directeur de l’Association Sinclair)

·       M Mélito Laurent (Sociologue-Démocratie et participation)

·       M Bocquet Jonathan (Responsable du « Poing Commun » pour la réaffirmation et l’émancipation citoyenne)

·       M Causer Jean-Yves (Sociologue et Maitre de Conférence à l’UHA)

·       M Spiegel Jo (Maire de Kingersheim-Maison de la citoyenneté)

·       M Desvigne Quentin (Plateforme DEMODYNE)

·       Mme Fournier Odile (Collectif AU 68)

 

Contact/ inscriptions : nathalie.gross@uha.fr

 

 

VENDREDI 13 AVRIL                                                     20h00                          Ciné-débat au Colisée

 

 

 

 

 

                                                           Soirée Ciné-débat Colisée, 19 rue du Rempart, Colmar

                                              

                                                  Lézard, La Manne Emploi, Appona 68, ATD Quart-Monde

 

                                                                      Projection du film « BELINDA »

                                                                 Film de Marie DUMORA (2017) - Durée 1h47mn

                                              

L’histoire :  Elevée dans un foyer, la petite Alsacienne grandit avec les blessures d'une vie instable. De son jeune âge à son mariage dans la prison où a été conduit son ami, la réalisatrice n'enferme son héroïne dans aucun discours. Ni sur le temps qui passe, ni sur la misère, ni sur l'alcoolisme, ni sur les Yéniches, ces nomades persécutés auxquels appartient la famille de Belinda. Ce parti pris aboutit à un portrait brut, jamais manipulateur, qui reste en mémoire.

La séance sera suivie d’un échange avec Remy WELSCHINGER, enseignant et auteur de plusieurs ouvrages sur les Yéniches d’Alsace.

Tarif plein 6,30€, membres Lézard 5€

 

 

 

SAMEDI 14 AVRIL                                 9h30 - 19h00               ETATS GENERAUX DES MIGRATIONS

 

Maison de la citoyenneté, 18 Rue de Ruelisheim, Kingersheim  

 

 

 

 

 

ETATS GENERAUX DES MIGRATIONS

 

Inscription : egmigrations68@gmail.com

 

 

Les États Généraux des Migrations sont un processus dans lequel sont impliqués des centaines de collectifs et d’associations locales ou nationales présentes sur le terrain aux côtés des personnes étrangères. Partout en France, ces acteurs se concertent et organisent des événements publics pour dénoncer la politique actuelle et être force de proposition afin d’obtenir un changement radical de la politique migratoire.

 

 

En novembre 2017, des centaines d’associations et de collectifs citoyens ont décidé de lancer sur l’ensemble du territoire des concertations destinées à poser les bases d’une politique migratoire alternative. Les principes et les propositions qui en émergeront seront présentés à l’occasion d’une première session nationale des Etats Généraux, prévue les 26 et 27 mai prochains.

 

Au quotidien, les organisations et collectifs engagés constatent les effets de la politique actuelle du gouvernement (maltraitance contre des migrants, violation de leurs droits fondamentaux, criminalisation de l’action des bénévoles, ...). Ils ne sont pas dupes des éléments de langage qui accompagnent la présentation de du projet de loi Asile porté par le Gouvernement. Les quelques « mesures positives » que celui-ci comporte dissimulent mal ses dispositions les plus répressives, et ne doivent pas les justifier.

 

Les voix associatives et citoyennes ne sont pas les seules à s’élever : le Défenseur des Droits, les agents de la Cour nationale du droit d’asile, des écrivains, des journalistes, des avocats, des syndicats, des universitaires et des étudiants ont fait part de leur profonde indignation face à ce projet de loi. Même certains députés de la majorité En Marche ont exprimé leurs inquiétudes sur le contenu de ce texte, voire leur opposition.

 

Les organisations des États généraux des migrations déplorent que le chef de l’État et le gouvernement n’aient pas entendu leurs appels répétés pour une véritable concertation avec la société civile qui est au contact quotidien avec les personnes exilées. Les réunions organisées par le Premier ministre au mois de décembre et janvier ressemblaient fort à un simulacre de concertation.

 

Les organisations et collectifs citoyens des États généraux des migrations appellent le Président de la République, le gouvernement et les parlementaires à placer au cœur de la politique migratoire les droits et la dignité des personnes qui ont tout quitté, le plus souvent au péril de leur vie, pour fuir la guerre, les violations de leurs droits fondamentaux et la misère, comme de celles qui résident en France depuis des années et sont confrontées à toutes sortes de discriminations et obstacles administratifs.

 

Site : www.eg-migrations.org

Contact Presse pour les EGM : Nan Suel : 06 01 76 67 67 - nan.suel@eg-migrations.org

 

 

LA SEMAINE IMPERTINENTE DES ASSOCIATIONS             du 9 au 14 avril 2018              CONTACTS PRESSE

  1. Le collectif des Associations Unies 68

 

  • Présentation du Collectif :

 

AU68 est l’expression haut-rhinoise du Collectif national des Associations Unies. Le CAU a été fondé en 2008 à la suite de l’occupation du canal St Martin par les « Enfants de Don Quichotte ». Il réunit 34 organisations qui ont décidé d’unir leurs voix pour interpeller les pouvoirs publics face au drame persistant de centaines de milliers de personnes contraintes de vivre dans la rue ou dans des conditions indignes.

 

Constitué en novembre 2015, le collectif des Associations Unies du Haut Rhin (AU68) réunit 17 fédérations, fondations et associations et milite pour une politique de solidarité qui permette enfin de rendre effectif le droit au logement et à l’hébergement.

 

Ses objectifs sont :

  • Interpeller les pouvoirs publics, les élus, les médias et les citoyens quant au respect de ces principes fondamentaux.
  • Etre une plateforme d’échanges et de partage des informations
  • Etre force d’analyse et de propositions quant aux manières de faire avancer collectivement les politiques publiques de l’hébergement et du logement.

 

Pour son édition 2018, le Collectif AU68 souhaite mettre un coup de projecteur sur la situation particulière des jeunes qui, desservis par un parcours difficile, une rupture ou un handicap, se retrouvent trop souvent dans des impasses.

 

La semaine « Osez la solidarité ! » organisée pour la seconde année sur le département, est une occasion de montrer que notre territoire et ses habitants entendent mobiliser toute leur intelligence collective et toute leur énergie pour apporter à cette jeunesse des raisons de croire et d’espérer dans un avenir meilleur.

 

  • Les constats :

 

« Ce qui les unit [les jeunes], c’est leur exclusion de la société. Ce qui les unit, c’est leur désespérance devant l’absence de perspective ». C’est sur ces mots que s’ouvrait en 1981, le rapport au Premier ministre de Bernard Schwartz sur « l’insertion professionnelle et sociale des jeunes ». Certes, des progrès ont été effectués depuis mais le constat actuel n’en reste pas moins criant et la France reste désespérément un mauvais élève au regard de nos voisins européens en ce qui concerne l’insertion des jeunes. Le taux de pauvreté est de 19 % chez les 18-29 ans contre 14 % pour l’ensemble de la population active. Dans le même temps, le taux de chômage de jeunes actifs de moins de 25 ans a fortement augmenté en 40 ans, en passant de 7 à 24 %. Selon la dernière étude du CEREQ, la situation d’insertion s’est dégradée. La part des jeunes qui ont eu un accès rapide et durable à l'emploi a reculé de 72 % à 62 % entre la génération 1998 et la génération 2010, touchant plus fortement les personnes les moins qualifiées.

 

Sept ans après leur sortie du système éducatif, les jeunes se répartissent autour de trois trajectoires :

  • un tiers des jeunes n’a pas ou peu connu de chômage ou de CDD ; ils se sont stabilisés rapidement en emploi à durée indéterminée, y compris non salarié ;
  • un autre tiers a réussi à se stabiliser après un parcours heurté où les phases de chômage et d’emploi à durée déterminée se sont succédées ;
  • un dernier tiers peine à s’insérer ; il est confronté à la précarité avec des CDD entrecoupés de périodes récurrentes et prolongées de chômage.

 

En raison de leur taux de chômage et du développement des situations de précarité, les jeunes les plus vulnérables sont exposés à un processus de désaffiliation sociale, illustré par l’augmentation de la population des « NEET » (ni en emploi, ni en études, ni en formation) et par la surreprésentation des sortants de l’aide sociale à l’enfance et de la Protection judiciaire de la jeunesse parmi les jeunes marginalisés en leur sein. La part des jeunes NEET reste élevée, à 15 % sur la catégorie des 15-29 ans et n’a pas baissé depuis 2013[1] .

 

La jeunesse est donc plurielle. Rien ne serait plus faux que d’imaginer la jeunesse comme un corps homogène : ce groupe d’âge est traversé par des différenciations sociales, liées particulièrement aux inégalités en matière de niveau d’études et de qualification, mais aussi aux inégalités en matière d’appartenance sociale ou de ségrégation territoriale.

 

Ces déterminants sociaux expose plus fortement certains jeunes à des parcours difficiles, à des ruptures ou à des handicaps,  qui les mènent trop souvent dans des impasses.

 

« La jeunesse nous semble une sorte de miroir grossissant de la société actuelle, et ce qui se met en place pour ou contre elle touche à l’ensemble des valeurs que nous défendons en termes d’égalité, de lutte contre les discriminations et de solidarité » (Ligue des Droits de l’Homme- Revue Hommes et libertés n°160, décembre 2012)

 

Aujourd’hui de trop nombreux jeunes vivent dans une précarité importante, et sont aussi victimes de stéréotypes qui voudraient les rendent responsables de cette situation. Or, il existe une véritable responsabilité sociétale de la condition de vie des jeunes.  Il faut d’abord partager cette évidence pour que notre société puisse enfin faire le pari de «sa jeunesse »…de toute « sa jeunesse ».

 

  • Les membres d’AU68 :

 

APPONA 68                                                                   

ATD quart monde

CIMADE 68                                                                   

CLCV

Collectif citoyen solidaire                                             

Collectif SDF

Emmaüs Cernay                                                            

Fédération des acteurs de la solidarité Grand-Est

Fondation Abbé Pierre Alsace                                       

Fondation de l’Armée du salut

Habitat et Humanisme Alsace Sud                                 

LDH

Maison de la citoyenneté mondiale                               

Passerelle

UNAFO                                                                         

Urgence Welcome

URIOPSS Alsace

 

  • La solidarité comme une exigence:

 

AU68 attend du gouvernement et des collectivités locales une politique ambitieuse pour rompre avec une logique qui maintient les personnes en situation de fragilité, dans des conditions d’hébergement et de logement précaires, et pour permettre à chacun de participer à la société, d’exercer pleinement sa citoyenneté .

 

Nous revendiquons un droit au logement pour tous qui passe par :

 

  • un  accès sans parcours du combattant à un logement abordable,
  • le droit de chacun à disposer d’un logement adapté à sa situation,
  • le respect du principe d’accueil inconditionnel quelle que soit l’origine,
  • l’exigence d’une politique cohérente  de prévention des expulsions,
  • la nécessité de proposer un accompagnement adapté,
  • la non-stigmatisation des personnes,
  • et pour tous, l’accès aux droits et à la citoyenneté.

 

  1.  « Osez la solidarité ! » la semaine impertinentes des associations :

 

  • Une fraternité qui dérange

Entre les deux autres grands principes que sont la liberté et l’égalité, la fraternité est moins visible. Tout se passe comme si elle représentait, depuis les débuts de la République, un possible désordre qui vient sans cesse perturber l’ordonnancement plus aisé des deux autres. Des termes de la devise républicaine, la fraternité a été le plus problématique à définir et à poser politiquement. En 1946, après une rénovation de la république après la guerre, le Conseil national de la Résistance a réaffirmé la juste place de la fraternité.

« La fraternité dérange, puisque la question du frère et de tout autre que moi comme frère en appelle à l’établissement d’une égalité réelle entre tous les êtres humains ». Car « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit », précisera l’article premier de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Et celle-ci ponctue cette nouvelle architectonique possible de notre condition humaine par ces mots : ils « doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». En clair, l’esprit de fraternité est bien ce devoir impératif et préalable, condition de l’égale dignité de chaque être humain.[2]

Elle est la condition de la reconnaissance de notre commune humanité.

Il est plus courant de la tenter à l’échelle individuelle, associative ou locale, mais le grand enjeu pour notre avenir est de lui offrir une forme politique et sociale, à l’échelon national et international.

Elle n’est souvent considérée que comme le principe du « lien social » ou du « vivre ensemble » avec le danger de la cloisonner, alors qu’elle concerne tous les domaines du travail de la société sur elle-même et du bien commun : le politique, le social, l’économique, l’écologique…Trop souvent, on se contente de la considérer comme une sorte de coexistence plus ou moins pacifique : la fraternité ne va pas de soi, elle est le fruit d’une lutte et d’une construction permanente, d’un travail pour trouver les moyens d’en poser les possibles, politiquement, juridiquement et socialement, ce « travail infinissable de l’entre-nous de la fraternité humaine ».[3]

 

  • La solidarité en danger

La solidarité se fonde sur l’idée d’interdépendance de tous les hommes dans une société : c’est l’engagement juridique de la société envers les plus faibles[4].  Comme le dit A.Supiot[5], elle est le principe fondateur des protections sociales : « A la différence de la charité ou de l’assistance, la solidarité ne divise pas le monde entre ceux qui donnent sans recevoir, et ceux qui reçoivent sans donner. Tous ceux qui sont unis par des liens de solidarité ont également vocation à donner selon leurs capacités, et à recevoir selon leurs besoins. Expression de l’égale dignité des êtres humains, l’organisation de la solidarité est un frein à l’extension de la logique marchande à toutes les activités humaines. C’est pourquoi elle est une cible privilégiée de l’ultralibéralisme. »

La solidarité est un frein contre l’arbitraire, un socle pour combattre les inégalités, les discriminations et toutes les formes de pauvreté et de relégation. La Solidarité est l’expression politique et civilisationnelle du principe de Fraternité.

 

  • Pourquoi une semaine pour oser être solidaire ?

Nous constatons aujourd’hui que de nombreux discours publics justifient une remise en cause du principe républicain de fraternité. Par effet immédiat, ces discours affaiblissent le socle de la solidarité envers les plus vulnérables.

La semaine « Osez la solidarité ! » organisée pour la première fois sur le département, est une occasion de montrer que notre territoire et ses habitants entendent ne pas se résoudre à voir la pauvreté sans cesse progresser dans notre pays et  promouvoir une solidarité assumée, engagée, humaniste. 

 

 

  • Késako un « Impertinent solidaire » ?

 

Se proclamer « solidaire » devient, dans nos sociétés, un acte de plus en plus subversif. Par un étrange et inquiétant retournement des valeurs, exprimer en parole ou en acte, une pensée ou un geste altruiste uniquement motivé par la fraternité humaine ou par le bien commun, est aujourd’hui dévalorisé, suspecté voire décrié.

Les bénévoles, les acteurs engagés de la société civile, les salariés des associations, qui agissent au quotidien auprès des plus vulnérables pour un monde plus juste, sont en ce sens de plus en plus souvent considérés comme des « impertinents » par une partie de la société. Mais, nous persistons et assumons tous notre impertinence solidaire !

Nos actions, notre tonalité volontairement décalée, ont vocation à réveiller les consciences, et à explorer des alternatives nouvelles, résolument tournées vers le progrès.

Etre un Impertinent solidaire, c’est ne pas se résigner à la fatalité d’un monde qui intégrerait la précarité, la pauvreté, la souffrance et la peur comme horizon nécessaire au développement humain.

En donnant la parole aux hommes et aux femmes de bonne volonté, les impertinents solidaires entendent :

  • Lutter contre les idées reçues sur la solidarité,
  • Apporter d’autres clés de compréhension du monde,
  • Promouvoir la dignité humaine et combattre les inégalités,
  • Garantir l’accès aux droits et aux besoins élémentaires,
  • Susciter une parole commune, engagée, citoyenne.
 

[1] Extrait des travaux du groupe de travail PREVENIR LA VULNERABILITE DES JEUNES ET FAVORISER LEUR INSERTION (mars 2018) – Délégation Interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes

 

[2] B.Mattei, philosophe – « Envisager la fraternité » in revue Projet – 2012-5

[3] id

[4] selon J.L.Sanchez délégué général de l’ODAS – Observatoire de l’Action sociale décentralisée

[5] Juriste, a dirigé une enquête sur la question de la solidarité : « La solidarité, Enquête sur un principe juridique – Ed O.Jacob, 2015.

 

 

    Lutter contre les idées reçues sur la solidarité,

 

    Apporter d’autres clés de compréhension du monde,  

 

    Promouvoir la dignité humaine,

 

    Combattre les inégalités, 

 

    Garantir l’accès aux droits besoins élémentaires, 

 

    Permettre une place pour chacun dans la société, 

 

…pour Faire  naître  une  parole  commune,  engagée,

 

citoyenne  et  soumettre  des  propositions  concrètes  aux

 

pouvoirs  publics.

 

Nous,  les  impertinents  solidaires,  ne  nous  résignons

 

pas  à  la  fatalité  d’un  monde  qui  intégrerait  la  précarité,

 

la  pauvreté,  la  souffrance  et  la  peur  comme  horizon  né-

 

cessaire  au  développement  humain.  Se  proclamer  «  so-

 

lidaire  »  devient,  dans  nos  sociétés,  un  acte  de  plus  en

 

plus  subversif.  Nos  actions,  notre  tonalité  volontairement

 

décalée,  ont  vocation  à  réveiller  les  consciences  et  sus-

 

citer  l’exploration  d’alternatives  nouvelles  résolument

 

tournées  vers  le  progrès.

 

 

 

 

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