associations unies du 68.

La Fondation lance aujourd’hui sa campagne d’hiver 2024. Le film raconte l’histoire d’un jeune garçon qui vit seul avec sa mère, victime d’une procédure d’expulsion locative. Cet hiver, plus de 2 000 enfants risquent de se retrouver à la rue si aucune solution d’hébergement ne leur est proposée.

 

Pour une politique de solidarité nationale à la hauteur des besoins

 

 

Nous, CNAPE, FAS, Nexem, Unapei, Uniopss et Unisss réclamons une augmentation des moyens octroyés aux associations gestionnaires des établissements sociaux et médico-sociaux privés à but non lucratif et à leurs représentants, à la hauteur des besoins et de la crise à laquelle ils sont confrontés.

Dans un contexte inflationniste, marqué par une forte hausse du coût de l’énergie, il est plus que jamais nécessaire que cette question fasse l’objet d’une discussion à l’Assemblée nationale.

Souhaitant mettre fin aux inégalités entre professionnels, nous réclamons également l’application du Ségur pour tous, conformément au principe constitutionnel d’égalité devant la loi.

Nous assistons à un cruel manque d’attractivité du secteur et à une hausse alarmante des besoins d’accompagnement :
• Le taux de personnes en situation de privation matérielle et sociale a atteint le niveau inédit de 14% en 2022(1).
• Les associations d’aide alimentaire alertent sur l’augmentation continue des personnes bénéficiaires.
• En octobre 2023, nous comptabilisions 2822 enfants à la rue, dont 686 de moins de 3 ans(2).

Nos établissements et services assurent 80% de l’accueil et de l’accompagnement des personnes vulnérables. Mais les crédits accordés sont depuis longtemps largement insuffisants pour nous permettre d’assurer correctement les missions qui nous sont confiées.

Pourtant, la mise en œuvre d’une politique de solidarité nationale, en faveur des personnes défavorisées(3), de la famille(4), et des personnes en situation de handicap (5) est une exigence constitutionnelle et une obligation internationale.

L’Etat français a déjà été condamné parce qu’il ne respectait pas ses engagements internationaux en la matière. Manquements concernant l’accès des personnes en situation de handicap aux services de santé, d’aide sociale et aux aides financières ; l’accessibilité des bâtiments, des installations et des transports publics… Autant d’éléments qui ont abouti à la condamnation de la France en avril dernier (6).

10 mois ont passé, et rien n’a changé. La question de la prise en charge des personnes en situation de handicap et des publics vulnérables n’est toujours pas prise au sérieux par l’Etat français. Nos professionnels sont toujours épuisés, leurs conditions de travail continuent à se dégrader, et ce au détriment des personnes accompagnées. Notre secteur a plus que jamais besoin d’actes politiques forts, qui soient à la hauteur des enjeux auxquels il fait face.

Nous refusons de voir la solidarité nationale se déliter.
Ensemble, réclamons que l’Etat respecte la Constitution et ses engagements internationaux.
Ensemble, réclamons un grand débat démocratique à l’Assemblée nationale. Pour cela, il nous faut récolter 500 000 signatures.

Nous comptons sur chacun et chacune d’entre vous car nous avons tous, à un moment de notre vie, besoin de ces professionnels, pour nous ou pour nos proches.

Il y a urgence à agir : signez la pétition !

Auteurs de la pétition :
CNAPE : https://www.cnape.fr/
FAS : https://www.federationsolidarite.org/
Nexem : https://nexem.fr/
Unapei : https://www.unapei.org/
UNIOPSS : https://www.uniopss.asso.fr/
UNISSS : https://unisss.com/

(1)Valérie Albouy, François Gleizes, Julie Solard (Insee), « La part des personnes en situation de privation matérielle et sociale augmente en 2022 », juin 2023.
(2)Unicef France et FAS, « Baromètre des enfants à la rue 2023 », août 2023
(3)Cons. Const., décision n°2009-599 DC du 29 décembre 2009 ; Cons. Const., décision n°2011-123 QPC du 29 avril 2011.
(4)Cons. Const., décision n°97-393 DC du 18 décembre 1997 ; Cons. Const., décision n°2002-463 DC du 12 décembre 2002.
(5)Cons. Const., décision n°2011-123 QPC du 29 avril 2011, préc. ; Cons. Const., décision n°2023-1039 QPC du 24 mars 2023.
(6)Comité européen des droits sociaux, réclamation n° 168/2018, 17 avril 2023

Projet de loi immigration :

La FAS appelle à la grève notamment pour défendre l’hébergement des sans abri

le 18 décembre 2023 à 17h

L’évolution des discussions du projet de loi sur l’immigration suscite la plus vive inquiétude parmi les associations engagées contre la pauvreté. Ce sont désormais les propositions votées par la majorité du Sénat qui se trouvent au cœur des discussions. Elles sont marquées par une dérive contraire à tous les principes de l’accueil organisé et de l’intégration républicaine des personnes étrangères dans notre pays. La suppression de l’aide médicale d’Etat, des allocations familiales pour les personnes en situation régulière, le rétablissement des délits de solidarité et de séjour irrégulier n’ont pas de place dans notre République.
 
 
La FAS demande dans ces conditions l’abandon de ce projet de loi qui ne peut désormais plus semer que l’indignité et le désordre. Nous demandons au gouvernement de mettre en œuvre, sans délai par des moyens non législatifs, les mesures utiles relevant des moyens d’accueil et d’accompagnement des étrangers, de leur accès au travail ou encore du ciblage des décisions de reconduite pour cesser de précariser sans raison des milliers de personnes, d’associations, de services publics et d’entreprises.
Nous déplorons notamment la remise en cause des dispositions relatives à la régularisation de personnes étrangères pour le travail, indépendamment de l’accord des employeurs qui reste une nécessité. Elles doivent être mises en œuvre d’une manière ou d’une autre.
 
 
La Fédération des acteurs de la solidarité exprime tout particulièrement sa plus vive inquiétude face au risque de voir entériner les demandes de la majorité du Sénat visant à exclure les personnes étrangères sans papiers des hébergements d’urgence. Une telle perspective serait fondamentalement contraire à toutes les exigences de dignité, de solidarité, d’ordre public et à ce qui fait le sens même de l’engagement des professionnel.le.s et des bénévoles dans les associations.
 
 
Au moment où trop d’enfants sont encore à la rue, où le sens du travail social est sans cesse malmené, la Fédération des acteurs de la solidarité appelle ses adhérents à une grève ou à toute forme d’action associant les personnes accompagnées le 18 décembre 2023, journée internationale des migrants, à 17h, moment du début de la réunion de la Commission mixte paritaire en charge de la suite de la discussion du projet de loi.
 
 
Le monde de demain ne peut pas livrer sciemment des enfants, des femmes et des hommes aux violences de la rue.
 
 
Ou alors ce serait sans nous.
plaidoyer
plaidoyer au68 septembre 2023.pdf
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merci de signer l'appel à une convention citoyenne sur l'immigration

intervention autour du projet de loi immigration et asile 2023

La campagne d’appel à la tenue d’une Convention Citoyenne sur la Migration
 
nous vous invitons à signer la pétition ci jointE;
 
Vous trouverez le texte de l’appel dans le document ci-joint.
 
 
 

convention citoyenne sur la Migration

Collectif des associations unies du Haut-Rhin

 

Comment nous joindre

Associations unies 68

adressse courriers

chez fédérations des acteurs de la solidarité grand est
18 Rue du 22 novembre

67000 STRASBOURG

Téléphone : +33 3 88 51 00 23

contract@au68.fr

nous agissons pour :

Pour une nouvelle politique du logement et de l'hébergement des plus démunis

 

 

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